Azurelite par Orphek, la lampe torche du récifal : le test

Posté le 4 décembre 2014 par

L’unboxing de la lampe torche Azurelite fabriquée par Orphek a été mené par Alderas.

IMG_3695.JPGVoici l’Azurelite, un bel objet unique en son genre

En préambule, rappelons que cette lampe torche est utile dans les situations suivantes

  • Observer vos coraux après l’extinction des feux
  • Nourrir vos coraux de nuits
  • Traquer, quand votre bac est éteint, les indésirables, les bestioles discrètes ou enfin découvrir ce qui se passe dans les grottes et autres recoins sombres de nos bacs
  • Lors de vos sorties coraux, connaitre les fluorescences. lorsque les éclairages ne sont pas forcement optimum sur les lieux d’achats.

Afin de de déterminer l’utilité d’un tel produit, le test ici présent vise à déterminer si l’Azurelite permet d’évaluer facilement et fidèlement la fluorescence des coraux. Pour se faire, 11 coraux différents ont été pris en photos sous 5 éclairages différents:

  1. Rampe evergrow, led blanches et bleues
  2. Rampe evergrow, led blanches et bleues + Azurelite
  3. Rampe evergrow, led bleues
  4. Rampe evergrow, led bleues + Azurelite
  5. Azurelite

Pour chaque corail, les photos sous les 5 traitements de lumière sont présentés dans cet ordre

Pour information, mon bac, qui a été utilisé pour ce test, est relativement jeune, et ses coraux sont assez petits.

Les photos ont été prises de nuit, sans éclairage dans la pièce à l’aide d’un Canon 550D avec un objectif 75-300 mm monté sur 3 bagues d’allonges (longueur totale 5cm) et sur trépied avec retardateur. Les photos des traitements 3, 4 et 5 sont faites avec une balance des blancs personnalisée, réalisée à base d’une photo du plénum en plastique blanc prise de très près, sous éclairage bleu sans Azurelite.

Le contraste et les couleurs ont été automatiquement réajustés sous Gimp 2.6 pour obtenir un rendu plus proche de la réalité (en d’autres termes, moins fade). De plus je fais mes premiers pas dans la photographie macro.

Test 1 : le Silunaria sp. vert ultra fluorescent

Silunaria.jpeg
(Cliquez sur la photo pour la version complète)

Le moins que l’on puisse dire, c’est premièrement que l’Azurelite arrive à renforcer la fluorescence lorsque le corail est sous éclairage normal, et deuxièmement qu’elle la révèle très bien lorsqu’elle est la seule source de lumière. Ce constat confirme l’utilité de l’Azurelite, au moins pour ce qui est des coraux à forte fluorescence verte.

Test 2 : les Zoanthus sp. rouge

zozrouge.jpg
(Cliquez sur la photo pour la version complète)

Ces zoanthus sont rouge, vert et bleu, mais en conditions normales seules le rouge et le vert sont fluorescents. Cette étape confirme l’aptitude de l’Azurelite à révéler la fluorescence rouge. Par contre pas de miracle pour la partie bleue des zoanthus, qui n’est pas fluorescente avec la rampe utilisée sur ce bac.

Test 3 : les Palythoa sp. bleus

palythoa.jpeg
(Cliquez sur la photo pour la version complète)

Sous éclairage normal, la fluorescence bleue turquoise de ces palythoas n’est pas flagrante à l’œil nu, et difficile a capter avec l’objectif, mais elle est néanmoins observable. Par contre la lumière turquoise de l’Azurelite ne permet pas de détecter cette fluorescence tenue, le palythoa et son support ressortent de la même couleur. En revanche la fluorescence jaune vert du centre, qui est encore plus subtile que la bleue, ressort !

Test 4 : le Caulastrea sp. bleu

caulastrea.jpeg
(Cliquez sur la photo pour la version complète)

Cette fois-ci, la fluorescence bleue est plus forte à l’origine et ressort de façon plus importante avec l’Azurelite. Comme pour les palythoas, la fluorescence du cœur jaune ressort mieux avec l’Azurelite qu’avec la rampe.

Test 5 : l’Echinopora sp. violet à polypes vert

echinopora.jpg
(Cliquez sur la photo pour la version complète)

Le violet de ce corail n’est pas fluorescent en conditions normales et l’Azurelite n’y change rien, la lumière bleue sur la deuxième photo n’est pas une fluorescence. Une fois encore la fluorescence du cœur jaune vert ressort bien plus qu’en conditions normales. Tester l’Azurelite sur mon bac me fait me rendre compte que ma rampe ne révèle pas toute la beauté de mes coraux …

Test 6 : le Sanctithomae sp. violet et vert

sthomas.jpeg
(Cliquez sur la photo pour la version complète)

Cette fois encore, le violet n’est pas fluorescent, contrairement à la base. Une fois de plus, l’Azurelite accentue une fluorescence à peine visible en conditions normales. En revanche, vous aurez constaté que l’Azurelite donne un rendu turquoise à tout ce qui n’est pas fluorescent. J’avais peur que cet éclairage ne permette pas d’apprécier la délicatesse des excroissances de corail si atypique, en écrasant le contraste, mais je me suis trompé.

Test 7 : l’Entacmea quadricolor rouge à reflets verts

entacmea.jpeg
(Cliquez sur la photo pour la version complète)

Sans surprise, la fluorescence rouge est conservée par l’Azurelite, en revanche, le reflet vert que l’on voit bien sur la photo avec l’éclairage bleu seul, n’est pas révélé par la lampe torche.

Test 8 : le Rhodacthis sp. vert à la base violet sombre

rhodactis.jpeg
(Cliquez sur la photo pour la version complète)

J’aime bien ce corail pour son contraste entre sa forte fluorescence sur les excroissances qui contraste avec base à la couleur profonde. Avec l’Azurelite, ce contraste est relativement bien conservé. Comme observé précédemment, les fluorescences vertes ressortent plus jaune avec la lampe torche, mais la dominante reste extrêmement verte.

Test 9 : l’Euphyllia sp. vert et vert!

euphyllia.jpeg
(Cliquez sur la photo pour la version complète)

L’Azurelite montre bien la fluorescence verte, mais colore la bouche en bleu sur la deuxième photo, ce qui est un artéfact assez surprenant. Cependant, utilisée seule, ce problème ne se reproduit pas.

Test 10 : l’Acroporas sp. vert qui a souffert par le passé

acropora.jpg
(Cliquez sur la photo pour la version complète)

J’ai récupéré cet Acropora qui a perdu une partie de ses tissus à sa base, probablement par manque de lumière. Avec une rampe classique, il est possible de ne pas détecter ce type d’incident, à cause de la position des coraux et de la lumière arrivant toujours selon la même incidence. Grâce à l’Azurelite il est possible de vérifier si l’état des tissus des parties les moins accessibles, et cela assez facilement grâce à la fluorescence.

Conclusion

Ce test a permis de prouver que l’Azurelite, aussi petite et maniable soit elle, est à même de révéler la fluorescence d’un corail à elle seule! Mais en plus elle m’a permis de me rendre compte que mon éclairage actuel ne révèle pas toutes les fluorescences de mes coraux et j’ai également compris qu’elle me permettra de vérifier que le cœur ou la base de mes plus grosse colonies ne sont pas en train de blanchir.

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Information constructeur : Orphek

 

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