Goniastrea palauensis, le corail lunaire Australien

Posté le 31 août 2019 par
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Le classique Goniastrea palauensis qui provient de la Grande Barrière de corail en Australie.

Les Goniastrea palauensis sont des classiques dans les arrivages en provenance de la grande Barrière de Corail Australienne. Ces coraux plutôt bien colorés sont très populaires. Leur maintenance est assez aisée et convient à n’importe quel bac de débutant commençant à maîtriser les bases.

Comment reconnait-on un Goniastrea ?

Alors, la particularité des Goniastrea est d’avoir des lobes paliformes ; autour de la bouche, les septes du squelette forment une couronne.

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Notez les differentes lobes paliformes, couronne autour des bouches des polypes.

L’autre particularité des Goniastrea par rapport à d’autres familles comme les Favites est d’avoir des septes soignées, homogènes et bien alignées.

Les particularités de Goniastrea palauensis

Les colonies ont habituellement une belle forme homogène. Elles sont massives, légèrement bombées ou parfois aplaties. Les polypes sont cerioïdes (de formes polygonales), avec des murs de séparation épais. La columelle interne du polype (partie squelettale qui remplit la cavité sous la bouche) est petite, entourée par une couronne de grands lobes paliformes.

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Notez les lobes paliformes, et les septes bien alignés et ordonnés.

Il y a un peu de désaccord sur cette espèce. Ainsi la nouvelle génération de spécialistes le place dans le genre Coelastrea, mais les anciens considèrent ce genre comme synonyme de Platygyra, et ce n’est pas un Platygyra.

Les colorations sont principalement brunes et vertes, avec plusieurs combinaisons possibles. Les bouches sont souvent vertes ou de couleur différente des septes. Les formes avec des taches de vert iridescentes, sont les plus recherchées.

Quel habitat pour G. palauensis ?

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Une magnifique variété iridiée de vert, poussant sous une patate de corail dans quelques mètres d’eau.

G. palauensis colonise de nombreux environnements diverses, mais son habitat de prédilection reste les récifs internes et turbides de la Grande Barrière de corail. Les récifs que l’on trouve à quelques kilomètres de la côte jusqu’aux premiers récifs internes de la grande barrière. Là où l’eau est encore bien chargée en particules nutritives issues des blooms de plancton dont les alluvions des rivières du Queensland sont à l’origine. On le trouve souvent dans l’ombre d’autres coraux, sous des patates, ou dans des anfractuosités des parties verticales.

Dans l’aquarium

G. palauensis est une espèce peu demandante. Elle n’a pas besoin de forte lumière et elle appréciera les LED bleues. Elle n’a pas besoin non plus d’énormément de flot. Par contre, elle appréciera des nourrissages réguliers et sa croissante en sera fortement accélérée.

C’est une espèce maintenant régulièrement disponible dans les boutiques. Sa maintenance est relativement aisée. Elle est adaptée aux débutants, ce qui en fait une espèce très populaire.

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