Pleurosicya mossambica, le petit gobie à LPS
Pleurosicya mossambica est un petit gobie que je rencontre tout le temps sur pas mal de LPS, mais que je ne vois jamais en aquarium. Pourtant ce petit poisson curieux et grégaire ferait une formidable addition dans un nano-bac de LPS.
Ce poisson est assez courant sur les pentes récifales, notamment sur le bas de la pente récifale, où le sable se mêle aux coraux. Il vit en petite communauté souvent sur un corail LPS. On peut aussi le trouver sur des Ascidies, des éponges des algues ou même des bénitiers. Bref, la sélection des hôtes est presque infinie.
Description de Pleurosicya mossambica
La robe est rougeâtre pâle. L’arc branchial est rudimentaire. La bouche est large, les maxillaires s’étendent à la verticale de la ligne médiane à l’œil. La première nageoire dorsale est à peu près triangulaire et plus courte que les rayons antérieurs de la deuxième dorsale qui est assez basse en arrière. Les nageoires ventrales sont grandes. Sa taille maximale est de 2,5 cm, ce qui est assez petit. Il faudra prévoir des protections de pompes et une grille fine sur la surverse.
Coloration
La coloration est assez variable, du brun au vert, en passant par le semi transparent. Mais le plus souvent rouge avec des bandes dorsales blanches. Sur des barres internes noires et blanches, discontinues sur la colonne vertébrale, ce qui est finalement assez coloré !
Habitat de Pleurosicya mossambica
On trouve cette espèce entre 2 et 50 m de profondeur, sur toute une variété d’organismes récifaux. Ils forment des petites communautés, probablement des harems et pondent souvent au milieu, en dessous ou juste à côté de leur hôte.
Maintenance
Comme la plupart des gobies, leur maintenance est assez facile, si l’on respecte quelques règles. La première est de ne pas les maintenir avec un prédateur potentiel, tel qu’un baliste, un mérou … La deuxième consiste à leur fournir une nourriture adaptée et de façon ciblée. Souvent d’autres poissons plus gourmands et moins timides finissent toute la nourriture avant que celle-ci les atteignent. Ces poissons ne vont jamais s’éloigner de plus de quelques centimètres de leur hôte.
Ce sont des poissons, comme la plupart des gobies, assez costauds et peu sujets aux maladies. Ils résistent bien aux Cryptocarion et autres infections parasitaires. Probablement que leur espérance de vie n’est pas extrêmement longue et il y a peu de chance qu’ils dépassent une paire d’années, mais leur reproduction devrait être possible.
Bref, ce petit poisson grégaire ferait un sujet remarquable pour un nano-aquarium et ferait le bonheur de tous les membres de la famille. Un poisson qui mérite à être connu.