Un micro-habitat Anémone tapis

Posté le 21 novembre 2021 par
Une jolie petite Stichodactyla gigantea violette avec toute la faune associée est un micro écosystème passionnant.

L’association de l’anémone de mer avec le poisson clown fait partie des grands classiques de l’aquariophilie récifale. L’observation de ce parfait petit micro-habitat est passionnante. Et de plus, c’est un modèle facile à reproduire en aquarium. Mais à cette paire classique, d’autres petits animaux peuvent aussi être ajoutés. Lors d’une plongée récente nous avons rencontré le parfait petit exemple.

Stichodactyla gigantea / haddoni

C’est probablement l’élément le plus important de l’équation, car c’est l’hôte principal. Les petites anémones tapis, de type Stichodactyla gigantea / haddoni sont assez rares.

Les S. gigantea rouges sont très recherchées!

C’est l’anémone tapis la plus courante.  Cette espèce est la plus susceptible d’être confondue avec S. mertensii, mais diffère par ses tentacules un peu plus courts et légèrement trapus et qui sont plus densément disposés sur le disque. Ceux-ci sont collants et la piqûre est douloureuse. La plupart des spécimens sont bruns ou verts, de rares phénotypes dans les tons bleus, violets ou rouges sont courants. La colonne est sombre, pigmentée, et les verrues manquent de couleurs contrastées. S. gigantea attire les poissons-clowns du groupe A. polymnus, ainsi que des généralistes comme A. clarkii et ceux de l’océan Indien occidental. S. haddoni est apparemment un synonyme.

Amphiprion clarkii

Une grosse femelle trône au milieu de l’anémone alors que des petits mâles gravitent autour.

Ce poisson clown est très commun, et facilement trouvable d’élevage. On prendra soin de combiner une femelle plus grosse, avec quelques petits mâles plus petits. Ces poissons peuvent devenir légèrement agressifs, notamment pendant les périodes de ponte. On les trouve dans une grande diversité de couleurs allant du noire au jaune. Leur reproduction n’est pas trop compliquée.

Dascyllus trimaculatus

Les juvéniles de Dascyllus trimaculatus se réfugient régulièrement dans les anémones. Ils les quittent lorsque leur taille leur permet de fréquenter des zones plus ouvertes et de rentrer en compétition avec les autres poissons du récif.

Les juvéniles de cette espèce aiment se réfugier dans les anémones.

Cette demoiselle devient extrêmement agressive lorsqu’elle grossit. Il faudra donc prévoir une sortie de secours pour ces poissons une fois qu’ils auront grossit ou ne pas les ajouter du tout.

Periclimenes brevicarpalis

Un petit mâle au milieu des tentacules.

Cette petite crevette classique sur ces anémones, vit généralement en paire. La femelle est de forme différente et beaucoup plus grosse que le mâle.

Elles passent leur journée à l’abri sur le disque oral et se nourrissent de particules tombées dans l’anémone.

Thor amboinensis

La crevette sexy, Thor amboinensis est un grand classique de l’aquariophilie récifale. Elle vit en paire ou en groupe dans la proximité immédiate de l’anémone, sous le disque oral, près du pied.

Tout ce petit monde qui vit à proximité du sable forme un habitat fascinant à recréer et à observer.

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