Interdiction d’importation de coraux d’Australie : un nouveau coup d’arrêt
La nouvelle arrivait sur les réseaux, nous voulions connaître les détails concernant ces rumeurs d’interdiction. Nous remercions Frédéric Amblard, importateur-grossiste de poissons et d’invertébrés d’aquarium en France, président adjoint du PRODAF (le syndicat français des métiers de l’animalerie) et vice-président de l’EPO (European Pet Organization), pour ces éléments de réponse et son engagement pour défendre notre passion.

Le Scientific Review Group (SRG) s’est réuni à Bruxelles le jeudi 13 mars 2025 et a pris la décision d’émettre un avis défavorable, en application des articles 4.1(a)(i) et 4.2(a) du Règlement (CE) n° 338/97 du Conseil, concernant les coraux d’Australie des espèces suivantes, issus de prélèvements en milieu naturel :
Alveopora spp.
Blastomussa spp.
Cynarina lacrymalis
Euphyllia divisa
Fungia spp.
Goniopora spp.
Lobophyllia spp.
Symphyllia spp.
Plerogyra sinuosa
Scolymia spp.
Trachyphyllia geoffroyi
Acanthastrea spp.
Catalaphyllia jardinei
Duncanopsammia axifuga
Euphyllia ancora
Euphyllia glabrescens
Euphyllia paraancora
Heliofungia actiniformis
Moseleya latistellata
Ces coraux ne peuvent plus être importés légalement d’Australie.
Frédéric AMBLARD déclare : « L’Australie dispose de l’un des systèmes de gestion des pêches les plus rigoureux et les plus respectés au monde, fondé sur des plans de gestion exemplaires et la délivrance systématique de NDF (Non-Detriment Findings) conformes aux exigences de la CITES. Il est donc incompréhensible que le groupe d’examen scientifique européen puisse formuler des avis défavorables concernant des espèces en provenance d’Australie, en dépit de la qualité des garanties fournies par ce pays.
Je suis pleinement mobilisé et déterminé à collaborer étroitement avec l’ensemble des parties prenantes de notre filière – fournisseurs, autorités compétentes et représentants professionnels – afin de faire entendre notre voix auprès des instances européennes. Mon objectif est clair : obtenir, dans les plus brefs délais, la levée de cette interdiction injustifiée qui pénalise notre activité et remet en question la fiabilité accordée à un partenaire aussi stratégique et exemplaire que l’Australie. »