Quand est-ce que les premiers coraux d’Indonésie vont arriver ?
Depuis janvier, l’export de coraux a été autorisé d’Indonésie. Après l’euphorie vient le temps des questions car les conditions de cette réouverture ne sont pas si simples et cela changera cette industrie à jamais.
Pour les coraux Sauvages
On a pu voir quelques petits envois de coraux sauvages exportés récemment. En effet, le département des pêches a autorisé à exporter ce que les collecteurs avaient en stock dans leurs bassins depuis 2 ans. Une inspection début décembre à relever les stocks et ils ont délivré quelques permis. Un envoi a notamment atterri en Angleterre. Malheureusement, après cela et pour l’instant, même si des négociations ont lieu, il n’y a rien de clair. Est ce que l’envoi de coraux sauvages va continuer après la fin de ces permis un peu spéciaux, personne ne le sait. Mais pour l’instant il semblerait que non.
Pour les coraux de Culture
La délivrance des permis de coraux de culture, et cela peu paraître étrange, est beaucoup plus compliquée. Pour l’instant les fermiers ne peuvent vendre que ce qui était prêt à la vente lors de l’inspection du début décembre. Par contre, ils peuvent produire à partir des colonies mères que le département des pêches a contrôlé début décembre. Les coraux mous de culture, ainsi que les roches de cultures, ne sont pas pour l’instant autorisées à être exportés.
Beaucoup de tables ont besoin d’une coupe fraîche et d’un nouveau départ … Un gros travail de sélection et de nettoyage est nécessaire. Une multitude d’agences gouvernementales inspectent les envois avant l’emballage. Puis ils les ré-ouvrent et re-contrôlent à l’aéroport, pour que rien ne soit changé pendant le trajet, ce qui complique grandement les envois. Des négociations pour simplifier les procédures ont lieu en ce moment même. Le département des pêches va devoir construire les structures nécessaires. On espère qu’elles seront suffisamment efficaces pour procéder à ces contrôles, sans impacter le bien être des animaux.
Malgré cela, quelques compagnies ont déjà commencé à exporter. L’obtention des permis est encore très compliqué et très lente. Les coûts ont explosé. Pour exporter en Europe, il faut aussi obtenir un permis d’importation qui rajoute encore quelques semaines à une procédure déjà, longue, compliquée et chère. Les fermiers préfèrent donc, pour l’instant se concentrer sur des pays ou les démarches sont plus simples, comme les États-Unis.
Les permis et les coraux prêts sont donc encore limités. Le futur n’est pas encore vraiment clair. Ils essayent de renflouer les caisses au plus vite pour pouvoir relancer l’activité correctement et au plus vite. Cela va prendre encore quelques mois avant que la production et la vente retrouvent une vitesse de croisière qui sera de toute façon bien inférieure à celle d’avant.
Pour résumer la situation, nous avons gagné une bataille, mais nous somme encore loin d’avoir gagné la guerre. Donc soyez patients !