Du nouveau chez Bali Aquarich
Avant que le confinement complet ne touche Bali, nous avons pu effectuer notre petite visite mensuelle chez Bali Aquarich. Mr Su avait quelques surprises, comme d’habitude. Et, comme d’habitude, des surprises qui créent pas mal de points d’interrogation.
Un poisson unique chez Bali Aquarich
En effet nous avons eu la surprise de trouver un poisson unique. Tellement unique que nous ne savons même pas ce qu’il est exactement. En effet, les larves proviennent d’un bassin contenant à peu près toutes les différentes espèces de Zebrasoma. Donc cela peut être à peu prêt n’importe quoi.
Quelques indices
Comme on est sûr que les Zebrasoma xanthurum ont pondu ce jour là, il est probable que ce juvénile soit issu de cette espèce. Les taches violettes au-dessus des yeux corroborent cette hypothèse. Mais une question reste en suspens : est-ce une malformation génétique ou un croisement avec une autre espèce ?
Seul le futur et l’aspect à l’âge adulte nous donneront plus d’indices. Mais les barres plus ou moins verticales, et la hauteur des nageoires, font étrangement penser à un juvénile de Zebrasoma veliferum.
Impossible de savoir ce que ce poisson donnera à l’âge adulte, mais un mélange de jaune, de violet et de barres verticales serait un résultat assez incroyable. Patience …
Mr Su ne compte pas se séparer pour l’instant de ce bijou, mais peu importe que cela soit un hybride entre Z. xanthurum et Z. veliferum ou une malformation génétique de Z. xanthurum, c’est un poisson unique et donc sa valeur est particulièrement importante. Il restera probablement en Asie ou partira pour les US lorsque sa robe sera complètement établie.
Une autre petite surprise
Plusieurs petites autres surprises nous attendaient, mais l’une d’entre elles est particulièrement intéressante. Il s’agit de larves de Paracanthurus hepatus.
Il semblerait que l’élevage de cette espèce ait déjà été réussi à Hawaï. Fort de son succès avec les Z. xanthurum, Mr Su essaye à nouveau son élevage larvaire et il semble plutôt satisfait. Des larves de 12 jours étaient présentes, impossibles à photographier avec du matériel classique car elles ne font qu’à peine 3 mm de long. Mais il avait aussi des larves de 22 jours, qui faisaient à peine 5 mm de long et les épines larvaires commençaient à être moins importantes. Ceci est, d’après Mr Su, une plutôt bonne nouvelle car cela arrive beaucoup plus tôt que lors de ses précédents essais et échecs.
Si cet élevage larvaire est conclusif, c’est une très bonne nouvelle pour notre industrie.
On repassera chez Bali Aquarich voir ce que ce Zebrasoma devient à maturité et peut-être pourrons nous alors y mettre un nom dessus. On vous tiendra au courant !