Vlog #2 Geoffrey : démarrage du Red Sea Reefer 170
Le démarrage d’un aquarium quel qu’il soit est toujours une étape excitante, en particulier pour un aquarium marin. Vous avez découvert le début du projet Red Sea Reefer 170 Deluxe dans le précédent numéro, voici la suite.
L’aquascape avec les Stax de Two Little Fishies fut donc la première étape ; il faut avouer qu’il est relativement aisé de créer un décor avec ces roches inertes grâce à leur extrême stabilité liée à leurs faces supérieures et inférieures plates. Seules les taille et forme du bac sont limitantes. J’ai essayé de créer quelque chose de relativement agréable à l’œil, et qui permette aussi d’avoir un maximum de surface éclairée pour pouvoir y loger les coraux les plus exigeants. Je n’ai pas collé les Stax entre elles car j’aime pouvoir modifier légèrement mon aquascape durant les premiers mois en fonction des nouveaux coraux et de leurs besoins. De plus, pour celle que j’ai essayé de coller, l’E-Marco 400 ne m’a pas vraiment convaincu car il a tendance à fuir par les trous des pierres. Pour autant, je n’affirmerai pas que c’est un mauvais produit car je n’ai pas persévéré étant donné que la fixation des pierres n’était pas une priorité pour moi.
La phase de démarrage à proprement parlée a vraiment débutée avec le remplissage du bac à l’eau de mer synthétique, c’est-à-dire à base d’eau osmosée fabriquée sur place et de sel Instant Océan de chez Aquarium Systems pour une masse volumique de 1024. Je n’ai pas choisi un sel enrichi pour, bien sûr, limiter les risques de développement, notamment, des cyanobactéries. Le sable vivant a été également immédiatement introduit.
Remarque : les Stax n’ont pas été rincées avant le remplissage du bac.
J’ai ensuite lancé le protocole d’ensemencement Daphbio qui consiste à verser directement dans le bac un flacon de méiofaune et d’œufs de microfaune benthique. Tout ceci est bien vivant à réception. Les bactéries responsables du cycle de l’azote sont amenées par Bactoreef, qu’il faudra doser tout au long du protocole, à l’instar de Microfaune Booster et Zoobooster sensés nourrir toute la chaine.
Persuadé que la stabilité et la pérennité d’un bac ne peuvent être au rendez-vous que si toute la chaîne biologique de traitement des déchets est bien représentée, ce qui implique d’apporter un macro et une microfaune la plus diversifiée possible. Ceux-ci se trouvent sous forme de deux petits seaux : l’un contenant des algues qui regorgent de macro et microfaune, l’autre étant rempli de sable réellement vivant. Ces deux riches réservoirs à biologie marine seront, dans mon cas, directement versés dans le bac.
Ayant transformé la décantation d’origine du Reefer en refuge, les algues s’y sont rapidement développées grâce à une rampe led Tunze 8811 (non non, je n’ai pas d’actions chez Tunze, je paye mes produits !). J’ai encore amené d’autres souches de microfaune au travers de deux autres sortes d’algues provenant de bacs d’amis murs (les bacs pas les amis … 😉 ).
Tout ceci m’amènera aux environs du 3ème mois de l’aquarium. Bien sûr, il y a été introduit des détritivores dits supérieurs en les personnes de 10 Nassarius distortus, 10 Trochus histrio, 5 Cerithium echinatum et 5 Astreas. D’autres détritivores suivront. J’ai choisi d’éviter les étoiles, ophiures et autres car ce sont de grandes consommatrices de microfaune.
Quid de l’écumeur me direz-vous ?
Eh bien, pour l’instant je n’en ai pas besoin car mes paramètres de nitrates et phosphates sont bons. Je nourris en secret le rêve de ne pas avoir à l’installer plus tard, et donc d’arriver à épurer le bac uniquement de façon biologique grâce à une chaîne vivante complète de traitement des déchets, représentée par la grande diversité de bactéries et de micro-organismes présents dans les pierres, le sable mais aussi en pleine eau. L’avenir nous dira si ce projet était réaliste et ce, malgré la présence de poissons, représentant évidemment une grande source de pollution.
Concernant le reste du matériel, je suis globalement satisfait avec quelques bémols concernant :
- la pompe de brassage Tunze certes très efficiente, mais l’on entend les variations de débit en mode Wave
- le filet anti-saut Red Sea à monter soi-même : un peu galère à monter.
la réserve d’eau osmosée Red Sea vraiment trop petite, m’obligeant à la remplir tous les 2-3 jours … - la vanne Red Sea difficile à régler jusqu’à découvrir que le volume d’eau total mis au démarrage n’était pas assez important.
Le bac suit donc son cours dans cette configuration et est déjà relativement peuplé en coraux et en poissons, que j’aurai l’honneur de vous présenter dans le prochain Vlog !
A très bientôt !
Retrouvez les produits daphbio sur leur site internet.
Crédit photo algues et sable vivant : Aquamicrofaune.